Face à l’objectif d’autonomie technologique voulue par le président Emmanuel Macron et la ministre du Numérique, Marina Ferrari, le contraste est frappant avec la réalité où les géants technologiques étrangers exercent un contrôle massif sur nos données et traitements critiques. L’alignement de ces entreprises avec leurs législations respectives, et leur patriotisme économique assumé créent un fossé avec les aspirations françaises à la souveraineté numérique.
La situation devient encore plus préoccupante pour les systèmes anciens, pilier de secteurs vitaux tels que la santé, l’assurance, et la banque, où les traitements et les données sensibles sont souvent gérés par des outils contrôlés par des entités de capital-risque étrangères. Cette réalité nous confronte à une menace interne : les coeurs de nos systèmes d’information, essentiels à la protection de nos données, sont déjà sous influence étrangère. En investissant massivement dans des logiciels propriétaires étrangers, nous avons non seulement compromis notre souveraineté, mais aussi préparé la possible exfiltration de données sensibles par des acteurs pas forcément amis de la France. Dans un paysage géopolitique marqué par une menace accrue de cyberattaques, la sécurité de nos intérêts nationaux est ainsi mise en péril de l’intérieur.
La modernisation des applications anciennes est donc impérative pour renouveler nos systèmes tout en garantissant leur
sécurité et fonctionnalité, une tâche rendue ardue par l’ampleur des dettes techniques accumulées. CobolCloud, acteur français, s’impose comme un pivot de cette transformation, offrant des solutions adaptées pour la modernisation des applications COBOL. Son approche, basée sur un compilateur/transpileur open source, promet une transition douce vers des architectures modernes sans compromettre la sécurité ou l’intégrité des systèmes originaux, tout en maîtrisant les coûts.
Il est alarmant de constater le retard dans la prise de conscience de cette nécessité d’indépendance numérique, retard d’autant plus surprenant que d’autres nations, telles que le Japon, ont déjà érigé la protection de leurs systèmes d’information actuels en priorité nationale, privilégiant l’open source et sécurisant leurs données avec des solutions fiables et maîtrisables.
En définitive, bien que des promesses aient été faites, nos données et traitements restent vulnérables, confiés à des puissances étrangères dont les intentions peuvent être contraires aux nôtres. Cette précarité souligne l’importance cruciale de soutenir des initiatives comme CobolCloud, essentielles pour progresser vers une authentique indépendance numérique. Avec le départ de Jean-Noel Barrot sans avoir pleinement réalisé ses objectifs, il est crucial que Marina Ferrari embrasse cette cause, plaçant la souveraineté numérique au cœur de ses priorités. Pour plus d’informations, https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7075384880330596352/.
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